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Publié le 19-03-2016 - MAJ le 23-03-2016 - Par Mr ARNOU - 0 commentaire(s)
Orthophonie
Quels apports de la prise en charge en orthophonie dans le cas des ataxies cérébelleuses ?
Lors d’une réunion d’une de nos antennes, Louis-Marie ARNOU, orthophoniste était invité pour parler de son travail avec l’un de nos adhérents qu’il suit. Ne connaissant pas la maladie, il s'est resneigné afin de trouver ce que peut apporter l’orthophonie dans la prise en charge des patients présentant une ataxie cérébelleuse et la dysarthrie qu’elle entraine.
Je ne connaissais pas cette maladie …
Je me suis renseigné lorsque j’ai fait la connaissance de cet adhérent afin de trouver ce que peut apporter l’orthophonie dans la prise en charge des patients présentant une ataxie cérébelleuse et la dysarthrie qu’elle entraine.
La dysarthrie se définit comme un trouble moteur de la parole, secondaire à des lésions de système nerveux central ou périphérique. Elle a un retentissement sur la respiration, la phonation, l’articulation, la résonnance (vibration, oscillation), la prosodie (inflexion, tonalité, intonation, accent, modulation du langage) et la déglutition. Elle englobe toutes les perturbations dans le contrôle neuromusculaire responsable d’un dysfonctionnement dans l’exécution de la parole. Le cervelet est impliqué dans le contrôle temporel des informations sensorielles et motrices. L’ataxie se caractérise par des difficultés dans la régulation de la forme, la vitesse, l’ampleur, le rythme et la direction des mouvements volontaires.
La dysarthrie se définit comme un trouble moteur de la parole, secondaire à des lésions de système nerveux central ou périphérique. Elle a un retentissement sur la respiration, la phonation, l’articulation, la résonnance (vibration, oscillation), la prosodie (inflexion, tonalité, intonation, accent, modulation du langage) et la déglutition. Elle englobe toutes les perturbations dans le contrôle neuromusculaire responsable d’un dysfonctionnement dans l’exécution de la parole. Le cervelet est impliqué dans le contrôle temporel des informations sensorielles et motrices. L’ataxie se caractérise par des difficultés dans la régulation de la forme, la vitesse, l’ampleur, le rythme et la direction des mouvements volontaires.
... La prise en charge rééducative est multidisciplinaire
Un neurologue, un médecin généraliste, un kinésithérapeute, un ergothérapeute, un diététicien, un psychologue, un assistant social et bien sûr un orthophoniste constituent cette prise en charge.
Prise en charge orthophonique
- évaluer les troubles par un bilan orthophoniste consistant à faire l’anamnèse (c’est-à-dire : comment cela a commencé)
- l’examen des praxies bucco-faciales : stimuler les joues, les lèvres, la langue (avancez et étirez les lèvres, imitez le geste et le bruit du baiser, faites des aaaaa, des oooo, des chchch, gonflez et aspirez le joues, ouvrez et fermez la bouche comme un poisson). La parole explosive, particularité de nos maladies, est due à la langue.
- l’intelligibilité de la parole : on calcule le pourcentage des consonnes inaudibles. Les consonnes jouent un rôle plus déterminant que les voyelles. Si les consonnes sont clairement entendues, il est plus facile de comprendre la parole dans son ensemble.
- l’évaluation de la voix.
- le point sur la déglutition : alimentation, évaluer les troubles avec les solides, les liquides, la salive et les postures. On fait moins de fausses routes avec le menton rentré.
- l’examen des praxies bucco-faciales : stimuler les joues, les lèvres, la langue (avancez et étirez les lèvres, imitez le geste et le bruit du baiser, faites des aaaaa, des oooo, des chchch, gonflez et aspirez le joues, ouvrez et fermez la bouche comme un poisson). La parole explosive, particularité de nos maladies, est due à la langue.
- l’intelligibilité de la parole : on calcule le pourcentage des consonnes inaudibles. Les consonnes jouent un rôle plus déterminant que les voyelles. Si les consonnes sont clairement entendues, il est plus facile de comprendre la parole dans son ensemble.
- l’évaluation de la voix.
- le point sur la déglutition : alimentation, évaluer les troubles avec les solides, les liquides, la salive et les postures. On fait moins de fausses routes avec le menton rentré.
Principes et objectifs d’une prise en charge
Elle doit se mettre en place dès qu’apparaissent les troubles de la voix, de la parole et éventuellement de la déglutition. En effet, il est impératif de maintenir une communication la plus aisée possible et de ne pas mettre en place des méthodes inadaptées. Il faut faire un travail de respiration (avec le ventre) qui est un outil de compensation vocale.
Principes généraux
- apprendre à compenser.
- apprendre à utiliser le potentiel existant.
- apprendre à faire volontairement ce que l’on faisait avant inconsciemment (de façon automatique).
- s’autocontrôler : maitriser ses performances.
- démarrer très vite la rééducation : il est très difficile de se débarrasser de mauvaises habitudes inefficaces, il faut donc s’entrainer et compenser avant d’en acquérir.
- être motivé : là c’est le rôle de l’orthophoniste d’aider au maximum son patient.
Il faut leur laisser le temps de s’exprimer et également il est important de laisser le temps pour la prise des repas. (Au besoin, il faut ralentir notre rythme de prise des repas). On ne peut pas parler de rééducation de la déglutition, on ne peut que l’adapter : boire à la paille, ajouter des épaississants, boire très frais ou très chaud, et plutôt gazeux ; éviter le tiède et d’une façon générale consommer ce qui a du goût et qui est appétissant. Les odeurs sont également importantes.
- apprendre à utiliser le potentiel existant.
- apprendre à faire volontairement ce que l’on faisait avant inconsciemment (de façon automatique).
- s’autocontrôler : maitriser ses performances.
- démarrer très vite la rééducation : il est très difficile de se débarrasser de mauvaises habitudes inefficaces, il faut donc s’entrainer et compenser avant d’en acquérir.
- être motivé : là c’est le rôle de l’orthophoniste d’aider au maximum son patient.
Il faut leur laisser le temps de s’exprimer et également il est important de laisser le temps pour la prise des repas. (Au besoin, il faut ralentir notre rythme de prise des repas). On ne peut pas parler de rééducation de la déglutition, on ne peut que l’adapter : boire à la paille, ajouter des épaississants, boire très frais ou très chaud, et plutôt gazeux ; éviter le tiède et d’une façon générale consommer ce qui a du goût et qui est appétissant. Les odeurs sont également importantes.
La respiration
Elle est importante dès le départ ; il faut travailler le souffle abdominal, coordonner le souffle avec la voix (pneumo-phonique), être efficace dans cette respiration sans se fatiguer et pratiquer la détente et la relaxation car les patients atteints de SCA sont souvent très tendus. Les exercices de respiration seront de durée variable et progressive en étant toujours vigilant à l’état de fatigue de la personne.
La phonation (la voix)
Il faut faire des exercices multiples et variés ; réaliser une attaque vocale appropriée (ni trop forte, ni trop faible) ; contrôler le volume ; atteindre une hauteur optimale ; faciliter les modulations de hauteur et d’inflexion ; permettre une résonnance et une projection appropriées.
Que sont les cordes vocales ?
«Ce sont de petits fils dans la gorge, genre peau de tambour vibrant, filins de chaque côté du larynx…. » Ce sont de petits muscles genre petites lèvres au nombre de 2, de consistance fibreuse de 2cms de long tendues horizontalement sur la paroi latérale du larynx qui permettent la production de sons due à des vibrations acoustiques.
Entre elles, se trouve la région de la glotte qui joue un rôle de protection des voies aériennes par la fermeture des cordes vocales lors de la déglutition.
Pour la rééducation, il faut faire beaucoup de voix chantées, de lecture à voix haute, travailler sur les résonateurs et sur la projection vocale.
La diadococinésie (diadoco : répéter le mouvement ; cinésie = mouvement) est la difficulté à effectuer des mouvements comme prendre un objet, tendre la main, la paume vers le dessus en alternant le geste.
Entre elles, se trouve la région de la glotte qui joue un rôle de protection des voies aériennes par la fermeture des cordes vocales lors de la déglutition.
Pour la rééducation, il faut faire beaucoup de voix chantées, de lecture à voix haute, travailler sur les résonateurs et sur la projection vocale.
La diadococinésie (diadoco : répéter le mouvement ; cinésie = mouvement) est la difficulté à effectuer des mouvements comme prendre un objet, tendre la main, la paume vers le dessus en alternant le geste.
La déglutition
Il y a la phase orale : mouvement de la bouche ; il est plus facile d’avaler quand on porte soi-même l’aliment à sa bouche.
La phase pharyngée : moment où l’on avale. Qu’est-ce qui se passe ? La base de la langue se soulève pour envoyer l’aliment en arrière ; l’épiglotte ferme l’ouverture de la voie respiratoire (menton rentré pour favoriser l’avalement), éviter de parler en mangeant, ne pas faire rire. Signes d’alerte : essentiellement de type fausses-routes. Les fausses routes peuvent arriver à n’importe quel moment ; il n’y a pas de signe avant-coureurs et aussi bien avec des liquides, solides, ou même la salive.
La phase oesophagienne : signes d’alerte : toux ; premier réflexe nauséeux, second réflexe : toux.
La phase pharyngée : moment où l’on avale. Qu’est-ce qui se passe ? La base de la langue se soulève pour envoyer l’aliment en arrière ; l’épiglotte ferme l’ouverture de la voie respiratoire (menton rentré pour favoriser l’avalement), éviter de parler en mangeant, ne pas faire rire. Signes d’alerte : essentiellement de type fausses-routes. Les fausses routes peuvent arriver à n’importe quel moment ; il n’y a pas de signe avant-coureurs et aussi bien avec des liquides, solides, ou même la salive.
La phase oesophagienne : signes d’alerte : toux ; premier réflexe nauséeux, second réflexe : toux.
Conseils : la posture, la texture des aliments, influent sur cette déglutition.
La manœuvre de Heimlich (pression forte sous le diaphragme), est à utiliser en cas de fausse route. Elle permet de faire ressortir l’aliment solide qui stagne dans les voies respiratoires ! Elle permet une contraction du diaphragme à ne pratiquer que si la personne n’a plus de respiration ; si elle tousse, ne pas le faire.
Eviter, selon l’idée reçue, de taper dans le dos de la personne qui fait une fausse route ; ce geste ferait descendre l’aliment plus bas dans les poumons
Eviter, selon l’idée reçue, de taper dans le dos de la personne qui fait une fausse route ; ce geste ferait descendre l’aliment plus bas dans les poumons
Aide à la communication : il faut développer des alternatives :
- amplificateur de voix (micro ; casque) à voir avec les ergothérapeutes
- synthèses vocales (application sur tablette ; assistant parole sur google play pour les internautes)
- amplificateur de voix (micro ; casque) à voir avec les ergothérapeutes
- synthèses vocales (application sur tablette ; assistant parole sur google play pour les internautes)
DUGAST.L a écrit
Bonjour Alain, Vous avez fait un super périple, mais quel modèle avez vous utilisez comme modèle de tricycle. Cordialement. Laurence du 72
Sur l'article
« Quand la maladie n'atteint pas les objectifs et le courage... » par Alain, passionné de cyclisme
michele29 a écrit
Je vous trouve très courageuse et continuez votre beau métier d'enseignante .
Sur l'article
« Ma ressource, je la puise dans mon métier » : Isa, enseignante, atteinte d’une ataxie cérébelleuse
hvivet a écrit
Bravo François ! De tels efforts ça me laisse sans voix !
Sur l'article
PERIPLE NORD-ARDECHOIS (27-31 AOUT 2023)
hvivet a écrit
Journée très intéressante je vous conseille de voir les replay des interventions sur leur chaîne YouTube