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Publié le 30-11--1 - MAJ le 24-11-2015 - Par pascal masselot - 1 commentaire(s)
Rhône-Alpes, Appareillage, Loisirs/Culture
« La joëlette ? idéale pour retrouver le plaisir de la randonnée ! » par Pascal
En Ardèche (07), une association s’est créée avec pour but de « permettre aux personnes à mobilité réduite d’accéder aux nombreux sentiers grâce à un instrument qui s’appelle la joëlette ».
Bien sûr, j’y étais ! C'était une première pour moi, car je n’avais jamais utilisé ce mode de locomotion. C'était aussi une première pour nombre d’accompagnateurs qui pratiquaient ce genre d’exercice pour la première fois...
Bien sûr, j’y étais ! C'était une première pour moi, car je n’avais jamais utilisé ce mode de locomotion. C'était aussi une première pour nombre d’accompagnateurs qui pratiquaient ce genre d’exercice pour la première fois...
Qu'est ce qu'une Joëllette ?
L’invention de la Joëlette revient à un accompagnateur en montagne, Joël Claudel, qui voulait pouvoir continuer à emmener en balade Stéphane, son neveu myopathe.
Cet appareil de transport ne comporte qu’une seule roue et ce qui lui permet de se faufiler dans les sentiers même les plus étroits. Le siège, à adapter en fonction du handicap, est placé au-dessus de la roue. Des brancards à l’avant et à l’arrière permettent de faire rouler l’engin et de le porter si nécessaire. Une suspension, un système pour régler la hauteur des brancards en fonction de la pente et un frein complètent l’équipement.
Cet appareil de transport ne comporte qu’une seule roue et ce qui lui permet de se faufiler dans les sentiers même les plus étroits. Le siège, à adapter en fonction du handicap, est placé au-dessus de la roue. Des brancards à l’avant et à l’arrière permettent de faire rouler l’engin et de le porter si nécessaire. Une suspension, un système pour régler la hauteur des brancards en fonction de la pente et un frein complètent l’équipement.
Une grande journée de découverte !
Nous étions plusieurs à vouloir essayer ce mode de locomotion, et comme chaque passager assis nécessite une équipe de 3 à 4 accompagnateurs, il est facile d’imaginer le nombre de personnes que cela mobilise !
Le but de la journée était la découverte de ces engins, donc beaucoup d’accompagnateurs étaient novices en la matière, ce qui implique qu’il est important de mixer les équipages, c’est-à-dire de mélanger les « avec expérience » et les « sans expérience ».
Nous n’avions que 5 Joëlettes, et avons scindé la journée en deux afin que chacun en profite. Donc une rando le matin, puis une autre l’après-midi, tout cela entrecoupé d’un repas pris en commun et tiré du sac.
Le but de la journée était la découverte de ces engins, donc beaucoup d’accompagnateurs étaient novices en la matière, ce qui implique qu’il est important de mixer les équipages, c’est-à-dire de mélanger les « avec expérience » et les « sans expérience ».
Nous n’avions que 5 Joëlettes, et avons scindé la journée en deux afin que chacun en profite. Donc une rando le matin, puis une autre l’après-midi, tout cela entrecoupé d’un repas pris en commun et tiré du sac.
Une expérience à renouveler !
Pour moi, c’était un bonheur absolu, pouvoir enfin se déplacer sans souffrir. Retrouver cette sensation qui m’a fait autrefois pratiquer intensément la randonnée ! Admirer des paysages qui défilent lentement, au gré de nos déplacements. Et tout cela assis !
J’avais bien quelques remords quand je voyais mes « porteurs » ahanants et suants. Mais, de l’avis de tous, l’effort est bien moins abominable qu’il n’y parait. Tout est histoire d’équilibre et, quand celui-ci est trouvé, cet effort diminue.
Et puis, contrairement à de simples randonnées ou chacun va marcher pour soi, des liens solides se constituent, notamment entre les membres d’une même joëlette. La discussion va bon train et un réel partage se met en place.
J’espère bien que l’avenir verra de nombreuses balades de ce genre, en tout cas, nous avons décidé mon épouse et moi, de nous inscrire à un séjour organisé par un organisme qui s’appelle handi cap evasion (HCE) et qui propose des séjours de ce type.
J’avais bien quelques remords quand je voyais mes « porteurs » ahanants et suants. Mais, de l’avis de tous, l’effort est bien moins abominable qu’il n’y parait. Tout est histoire d’équilibre et, quand celui-ci est trouvé, cet effort diminue.
Et puis, contrairement à de simples randonnées ou chacun va marcher pour soi, des liens solides se constituent, notamment entre les membres d’une même joëlette. La discussion va bon train et un réel partage se met en place.
J’espère bien que l’avenir verra de nombreuses balades de ce genre, en tout cas, nous avons décidé mon épouse et moi, de nous inscrire à un séjour organisé par un organisme qui s’appelle handi cap evasion (HCE) et qui propose des séjours de ce type.
Pascal
Complément d'information
hvivet a écrit
Bravo François ! De tels efforts ça me laisse sans voix !
Sur l'article
PERIPLE NORD-ARDECHOIS (27-31 AOUT 2023)
hvivet a écrit
Journée très intéressante je vous conseille de voir les replay des interventions sur leur chaîne YouTube
Sur l'article
La Biennale des fatigues chaque 21 novembre !
aubert2 a écrit
L'article ne dit pas où se faire vacciner pour le moins de 75 ans !
Sur l'article
CSC vous encourage à vous faire vacciner contre la COVID-19 !
Gilles a écrit
Document très complet et compréhensible qui permet de se projeter et prévoir des solutions pratiques (même si un peu "plombant" quand on n'est qu'au début de la maladie).
Une question concernant la vision : le fait de ne pouvoir lire en temps les panneaux routiers de direction (où figurent de multiples informations, villes par exemple) ou les détails sur une carte (absence de réflexe oculomoteur) n'est pas évoqué. Est-ce un effet lié à la maladie ?
Merci en tout cas !
Sur l'article
« Les effets au quotidien des ataxies à déclaration adulte », par Hubert Boeuf
