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Publié le 01-12-2013 - MAJ le 02-01-2014 - Par Annie Benoist-Mathieu - 1 commentaire(s)
Ataxie, Aides, Sports
« La pratique du SHIATSU procure bienfait et efficacité » par Annie
« Cette rencontre avec le Shiatsu fut pour moi salutaire, réponse aux contraintes perturbant mon propre équilibre, revitalisant et harmonisant mon corps et mon esprit, il me permet de faire circuler l’énergie en permanence, de me recentrer pour pouvoir vivre en pleine conscience et accepter sereinement ce nouveau chemin de vie. ». Annie, une adhérente atteinte d’un syndrome cérébelleux nous parle de sa pratique du Shiatsu.
Quelques définitions...
Définition : SHI : doigts ATSU : pression
Cousine de l’acupuncture dont « l’arrière arrière grande tante » est la Médecine Traditionnelle Chinoise, cette technique manuelle Japonaise permet un rééquilibrage énergétique à partir des méridiens et des points d’énergie. L’origine du Shiatsu remonte (au début du XXe siècle), en 1920, où a été rassemblé l’expérience de la Médecine Traditionnelle Chinoise avec les connaissances du massage traditionnel et de la médecine occidentale.
Ce que l’on ressent après avoir reçu un Shiatsu : du bien-être, du calme, de la sérénité et puis aussi un sentiment de lâcher-prise par rapport à ce stress, ces agressions quotidiennes.
Le Shiatsu est une manière de continuer à entretenir ma vie de tous les jours et ces quelques lignes sont un témoignage par rapport à mon vécu et la raison pour laquelle j’écris cet article afin de partager mon expérience.
Cousine de l’acupuncture dont « l’arrière arrière grande tante » est la Médecine Traditionnelle Chinoise, cette technique manuelle Japonaise permet un rééquilibrage énergétique à partir des méridiens et des points d’énergie. L’origine du Shiatsu remonte (au début du XXe siècle), en 1920, où a été rassemblé l’expérience de la Médecine Traditionnelle Chinoise avec les connaissances du massage traditionnel et de la médecine occidentale.
Ce que l’on ressent après avoir reçu un Shiatsu : du bien-être, du calme, de la sérénité et puis aussi un sentiment de lâcher-prise par rapport à ce stress, ces agressions quotidiennes.
Le Shiatsu est une manière de continuer à entretenir ma vie de tous les jours et ces quelques lignes sont un témoignage par rapport à mon vécu et la raison pour laquelle j’écris cet article afin de partager mon expérience.
En 2000, le diagnostic de syndrome cérébelleux est posé...
Je venais d’avoir 40 ans et avais repris depuis peu de temps un poste d’infirmière à l’hôpital après quelques années de césure pour élever mes deux filles, sans pour autant rester à l’écart de ce métier.
Ce fut une expérience très éprouvante car il m’était très difficile :
Ce fut une expérience très éprouvante car il m’était très difficile :
- de me déplacer vite,
- d’écrire vite,
- d’avoir une précision dans mes gestes,
- de parler sans cette voix scandée
- de faire face à des problèmes de mémoire ainsi que d’énergie vitale.
Mon syndrome cérébelleux est d’origine inconnue.
Les principaux problèmes auxquels je devais faire face
Il m’était quasi impossible de me reposer vraiment sauf pendant mes cours de Yoga hebdomadaires, seul moment où je pouvais être à l’écoute de mon corps et lâcher prise.
Actuellement, je n’exerce plus le métier d’infirmière à l’hôpital et me donne la chance de vivre à mon rythme, dans le moment présent.
Sans ce recentrage régulier, et n’étant plus dans l’ici et maintenant :
Actuellement, je n’exerce plus le métier d’infirmière à l’hôpital et me donne la chance de vivre à mon rythme, dans le moment présent.
Sans ce recentrage régulier, et n’étant plus dans l’ici et maintenant :
- Je suis facilement déséquilibrée ce qui entraine cette lenteur qui peut agacer et être prise par les autres comme un acte volontaire ou comme une prise de drogues ( par exemple faire les lacets de mes chaussures ou me déplacer avec un récipient contenant du liquide)
- Ma vitesse de réaction est parfois incontrôlable en fonction de ma fatigue et de l’agitation de mon entourage alors mes mouvements et ma parole deviennent brusques ou hésitants.
- Pour écrire correctement, il faut que je sois assise.
- Il me faut tenir la rampe de l’escalier pour le descendre ou lemonter.
- Dans le noir, je n’ai plus de repères, il me faut de la lumière.
- Dans ma voix est entendu un accent et on me demande souvent de quelle origine je suis, mon élocution est parfois laborieuse.
Tous ces symptômes sont difficilement compréhensibles dans leurs manifestations par mon entourage. Seules les personnes attentives ou professionnelles les perçoivent.
« Cette rencontre avec le Shiatsu fut pour moi salutaire »
Au cours d’une séance de Yoga, nous avons échangé des Shiatsu. J’ai ressenti un tel bien-être autant à le donner qu’à le recevoir que j’ai voulu apprendre et ainsi partager ce soin.
Cette rencontre avec le Shiatsu fut pour moi salutaire : réponse aux contraintes perturbant mon propre équilibre, revitalisant et harmonisant mon corps et mon esprit, il me permet de faire circuler l’énergie en permanence, de me recentrer pour pouvoir vivre en pleine conscience et accepter sereinement ce nouveau chemin de vie.
Afin de remédier à la progression de la maladie, faire les actes quotidiens en pleine conscience et correctement ainsi que prendre soin de moi est devenu essentiel.
Cette rencontre avec le Shiatsu fut pour moi salutaire : réponse aux contraintes perturbant mon propre équilibre, revitalisant et harmonisant mon corps et mon esprit, il me permet de faire circuler l’énergie en permanence, de me recentrer pour pouvoir vivre en pleine conscience et accepter sereinement ce nouveau chemin de vie.
Afin de remédier à la progression de la maladie, faire les actes quotidiens en pleine conscience et correctement ainsi que prendre soin de moi est devenu essentiel.
Les différentes techniques utilisées
Pour cela, j’utilise différentes techniques qui me sont bénéfiques et je souhaite les partager avec vous afin que vous aussi, en bénéficiiez :
- Le Do-In est un Shiatsu que l’on s’offre à soi-même et qui est l’indispensable autodiscipline favorisant l’entretien et la circulation de l’énergie dans le corps par une respiration en pleine conscience, des mouvements justes, des assouplissements ainsi que des pressions et des étirements. C’est un excellent moyen d’équilibre et d auto régénération, pour ma part que j’utilise quotidiennement
- Je vous conseille le DVD « la voie du bien-être » de Roland San Salvadore qui est un support adapté et aussi le livre de Clara Truchot « trouver le bien-être DO-IN SHIATSU »
- La Méditation Zen permet une concentration sur la vie quotidienne et les gestes simples de la vie quotidienne
- Le Yoga des sons, la relaxation profonde appelée « Yoga-Nidra », les Massages
- une aide psychologique
Reprendre confiance en son corps
Aujourd’hui, je peux dire avoir trouvé mes propres thérapies qui m’aident à rester debout et j’ai une confiance aveugle en la Vie, notre corps, quel qu’il soit, est merveilleux et sachons l’entretenir du mieux que l’on peut.
J’ai accepté d’écrire cet article après avoir lu l’autobiographie de Mme Delion « Vivre et exister » véritable tremplin pour rebondir et pour ne pas hésiter à se faire reconnaitre et suite à la demande de Mr Bœuf, vice président de CSC.
Puissent ces quelques mots vous aider dans votre chemin de vie.
J’ai accepté d’écrire cet article après avoir lu l’autobiographie de Mme Delion « Vivre et exister » véritable tremplin pour rebondir et pour ne pas hésiter à se faire reconnaitre et suite à la demande de Mr Bœuf, vice président de CSC.
Puissent ces quelques mots vous aider dans votre chemin de vie.
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michele29 a écrit
Bravo à vous tous. Je ne peux avoir que de l'admiration pour vous.
Sur l'article
Une échappée à vélo au coeur du Massif Central : récit du défi sportif de Patrick, adhérent de CSC
PIERRE ALAIN56 a écrit
Bonjour et félicitations. Serait-il possible d en savoir plus sur votre vélo , choix du modèle , deux roues avant ou arrière.... Merci beaucoup. Pierre
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« La ViaRhôna en tricycle ? c'est un périple de plus de 300 km jusqu'à la mer ! » par François
CathyDel a écrit
Bonjour, Plus de carte affichée...
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Où sont nos adhérents ?
BN75016 a écrit
Je suis comme vous, j'estime ne pas avoir choisi la maladie. Donc je sais que l'évolution est différente selon les personnes. Or en ce qui me concerne, je suis atteinte depuis 10 ans de la maladie, et depuis 1 an, je suis en fauteuil roulant quasiment tout le temps. Or, bizarrement mes proches qui ne sont pas atteints me comparent à mon père au même âge, ou à mon frère, également atteint, mais sous prétexte qu'il marche encore, ils disent que je ne fais pas d'efforts... C'est n'importe quoi ! Ça me révolte car ils ne savent pas de quoi ils parlent. J'estime être au contraire quelqu'un de très courageuse. De toute façon, je botte en touche car je pense que les conseillers ne sont pas les payeurs. Mais ça m'énerve quand même qu'on puisse dire que c'est un manque de volonté. Ce qui m'énerve aussi c'est que mon entourage valide pense que kiné et orthophoniste sont des recours indispensables, et que, du coup, ne pas y recourir, c'est s'exposer à ce que les choses s'aggravent, alors que ça ralentit juste un petit peu la maladie.
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