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Publié le 28-10-2015 - MAJ le 10-10-2015 - Par Souqui Raymond; responsable CSC de la région aquitaine - 1 commentaire(s)
Aquitaine, Sports
« Quand la maladie n'atteint pas les objectifs et le courage... » par Alain, passionné de cyclisme
Le 13 aout 2015, Alain LANGLET, adhérent à CSC, se lance sur les routes de Gascogne et fait un pied de nez à la maladie, en effectuant 750 Kms en tricycle. Un an après son exploit sur le chemin de Compostelle, il veut prouver qu'on peut avoir des projets, malgré l'évolution de la maladie.
Après mon périple sur le chemin de Compostelle en 2014, il fallait trouver un nouvel itinéraire, reprendre le tricycle et mettre la maladie en sommeil.
Au début, j’avais imaginé le Tour d’Aquitaine, mais devant l’enthousiasme et les hébergements familiaux, il s’est agrandi à la Gascogne. Cela fait réfléchir sur la logistique, car nous sommes partis à deux, Christiane et moi, sans voiture d’accompagnement, avec notre barda et nos affaires qu’il fallait se laver tous les soirs.
Au début, j’avais imaginé le Tour d’Aquitaine, mais devant l’enthousiasme et les hébergements familiaux, il s’est agrandi à la Gascogne. Cela fait réfléchir sur la logistique, car nous sommes partis à deux, Christiane et moi, sans voiture d’accompagnement, avec notre barda et nos affaires qu’il fallait se laver tous les soirs.
Un périple plein d'embuches et de plaisirs !
Nous nous sommes élancés le jeudi 13 aout, traversant et laissant derrière nous les Fêtes de Dax et les Festayres travailler leur lever du coude, travaillant pour notre compte le lever du genou. Pour cette étape, nous étions accompagnés de Sébastien, notre fils. Il s’agissait d’une mise en jambe de 42 km jusqu’à Orthez. Accueil chez notre neveu, ou la soirée fut plus difficile que la journée.
Deuxième étape de 46 km jusqu’à Pau sous la pluie. Le lendemain, le soleil est de nouveau là et nous pouvons déambuler dans Pau en vélo. Pas trop de voitures du fait du weekend du 15 aout. Puis nous attaquons les « petits raidillons » du Béarn vers Morlaas. Accueil chez une cousine, ou nous en profitons pour fêter nos noces de rubis et sabler le champagne (très bon pour les genoux !!!).
Après les festivités, nous repartons vers Maubourguet, Montesquiou, ou nous empruntons les gîtes Pèlerin de la voie d’Arles. Notre fille, Laure, nous rejoint pour nous faire découvrir les « grands raidillons » du Gers, et nous accompagner jusqu’à Auch où elle habite.
Puis Samatan, et étape 9 jusqu’à Pibrac (banlieue de Toulouse) ou habite Sébastien. Il nous rejoint à mi étape avec sa petite famille. Agapes de nouveau. Avec l’étape suivante, nous en avons fini avec les « raidillons » puisque nous allons longer le Canal latéral à la Garonne. Castelnau d’Estrétefond, Moissac, Agen. Avec le plat, les étapes s’allongent, le lavage des affaires reprennent, nous nous accommodons d’hébergements souvent à l’étage où nous devons tout porter. Puis nous quittons ce canal magnifique, bordé de fruitiers à n’en plus finir, pour entrer en Aquitaine par Captieux.
Après les festivités, nous repartons vers Maubourguet, Montesquiou, ou nous empruntons les gîtes Pèlerin de la voie d’Arles. Notre fille, Laure, nous rejoint pour nous faire découvrir les « grands raidillons » du Gers, et nous accompagner jusqu’à Auch où elle habite.
Puis Samatan, et étape 9 jusqu’à Pibrac (banlieue de Toulouse) ou habite Sébastien. Il nous rejoint à mi étape avec sa petite famille. Agapes de nouveau. Avec l’étape suivante, nous en avons fini avec les « raidillons » puisque nous allons longer le Canal latéral à la Garonne. Castelnau d’Estrétefond, Moissac, Agen. Avec le plat, les étapes s’allongent, le lavage des affaires reprennent, nous nous accommodons d’hébergements souvent à l’étage où nous devons tout porter. Puis nous quittons ce canal magnifique, bordé de fruitiers à n’en plus finir, pour entrer en Aquitaine par Captieux.
Nous en sommes à l’étape 15, et nous redécouvrons la Haute Lande par le biais du vélo : Pissos, Ste Eulalie en Born. Le décore change. Ce sont des pins à perte de vue qui nous accompagnent. C’est toujours aussi plat au point de ne pas voir le virage qui se perd à l’horizon. Les villages se font rares, la chaleur est étouffante, fait fondre par endroit le bitume de la route.
Enfin le bord de mer ou nous empruntons la Vélodyssée. A Vielle St Giron, c’est logement au camping ou nous arrivons exténués après une étape de 67 km. Le mobil home que l’on nous attribue est surchauffé (plus de 40°) Impossible de rester à l’intérieur pour se reposer. Aussi, après le repas, coucher de bonne heure, tout ouvert, nous prêtant contre notre gré, au repas des moustiques.
Le lendemain, Capbreton. Drôle d’impression d’arriver sur ces plages si connues avec nos bicyclettes. Puis Saubrigues et St Martin de Hinx. Nous arrivons alors que l’orage menace. Après avoir fait nos ablutions d’usage, nos hôtes nous informent, surprise, qu’une réception à la mairie a été organisée. Il était prévu de nous y rendre en vélo, mais l’orage qui nous avait épargné se manifestait, et c’était des trombes d’eau qui se déversaient. Faire un peu de voiture nous reposait et nous préparait à l’accueil à venir. Mr le Maire, quelques membres du Conseil Municipal, des vieux amis de toujours, des têtes connues, étaient là. Séquence émotion qui nous changeait de nos longs pédalages en solitaire. Discours, pot de l’amitié, raconter notre périple et se souvenir que nous avons été Saint Martinois. Etre Dacquois, Bordelais ou Parisien, cela défini le lieu où l’on habite, mais si l’on en change, il y a toujours une ville, un lieu qui reste gravé dans nos cœurs, un lieu que l’on a envie de revoir et pour nous c’est St Martin.
La pluie ne nous a pas lâchée jusqu’à Saubusse. Nous voulons continuer le chemin de halage, mais celui-ci se transforme vite en chemin impraticable avec ornières et gadoue. Nous bifurquons vers les Barthes ou nous nous égarons, pour nous retrouver à Rivière. Le trajet de 30km s’est transformé en 40. Le soir, les sœurs de Christiane, présentent la veille au pot de St Martin, nous attendaient chez nous, pour clôturer ce périple ensemble.
Le Challenge est relevé haut la main, porté par tant d'encouragements !
Ce Tour peut être qualifié de Tour de l’amitié. Tout au long du parcours, nos enfants, la Famille, les Amis, nous ont accueillis et encourager. Quand ces encouragements s’élèvent à l’échelle d’un village, cela ne laisse pas indifférent.
Par ce Tour de Gascogne, j’ai voulu me prouver et prouver que malgré mon handicap, mon impossibilité de marcher, faire 750 km en tricycle est faisable. En espérant être suivi dans cette voie par beaucoup, handicapés ou non.
Alain LANGLET
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DUGAST.L a écrit
Bonjour Alain, Vous avez fait un super périple, mais quel modèle avez vous utilisez comme modèle de tricycle. Cordialement. Laurence du 72
Sur l'article
« Quand la maladie n'atteint pas les objectifs et le courage... » par Alain, passionné de cyclisme
PIERRE ALAIN56 a écrit
Bonjour et félicitations. Serait-il possible d en savoir plus sur votre vélo , choix du modèle , deux roues avant ou arrière.... Merci beaucoup. Pierre
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« La ViaRhôna en tricycle ? c'est un périple de plus de 300 km jusqu'à la mer ! » par François
DOM-DOM a écrit
bonjour,
Pour les personnes intéressées un ami m'a transmis un lien concernant
les fauteils roulant :http://benoitsystemes.com/minotor2.php
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Groupe de Parole "Vivre le quotidien" à Paris, le 3 février 2018
hvivet a écrit
Bravo ! Ça me semble très important à faire en effet.